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Association Sportive golf du Château d'Avoise
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29 mars 2020

Confinement

Vous l'aurez sans doute remarqué , depuis une dizaine de jours, le blog est en mode confinement; les nouvelles golfiques se font rares, le golf étant fermé jusqu'à nouvel ordre.

C'est certainement le moment de se documenter (par exemple au sujet du nouveau mode de calcul de l'index) avec les vidéos de la FFGOLF mais aussi de préparer la reprise en peaufinant sa préparation physique et pourquoi pas en travaillant son swing; là encore les vidéos de la fédération peuvent s'avérer très utiles. Et puis, on peut en profiter pour rêver un peu, ce que chaque golfeur fait en général, au départ du trou N° 1 avant que le parcours ne le ramène à la (dure!) réalité.

"Vendredi dernier, il faisait un temps superbe. Le matin je suis allé dans mon jardin : désherbage et bêchage sont , parait-il, les deux mamelles du jardinage. Après deux heures de travaux intensifs, je suis rentré manger, seul, mon épouse ne rentre pas le midi, puis, petite sieste réparatrice.

C'est alors qu'il me vint une idée saugrenue : et si j'allais au golf : quelques clubs dans le sac à dos et une bouteille d'eau et me voilà parti. Il n'y avait personne ; le golf pour moi tout seul. Accompagné d'une légère brise printanière, me voici au départ du trou N°1.

J'étais bien , serein, la tête libérée de tous ces tracas véhiculés par les médias et du coup je tapais la balle, oh pas plus loin que d'habitude mais droit ; les premiers trous m'apparurent faciles ; pas de grattes, pas de balle topée, de bonnes approches et les putts qui rentraient sans difficulté . Le rêve !

Au départ du trou N°7 j'étais à +2, en passe de battre mon record de +4 sur l'aller. Mais, je restais prudent ; je connais le golf et les surprises qu'il peut engendrer sur un parcours.

En allant au départ du 8, j'aperçus un couple de faisans ; ils avaient l'air étonné de me voir ici, c'était si calme ces-derniers jours ! ils n'ont même pas bougé lors de ma mise en jeu et j'ai poursuivi mon chemin sans les incommoder le moins du monde.

Au départ du 10 , je suis toujours à +2 ; Arrivé sur le green, un camion me klaxonne, je lui fais un petit signe de la main et je poursuis mon parcours ; je suis toujours aussi détendu et le score …. je suis à +4 au départ du 14 ; un petit bogey sans grande conséquence et me voilà au 15 ; bonne mise en jeu, et en arrivant aux 135, je tombe nez à nez avec un chevreuil ; nous nous sommes arrêtés : il m'a regardé, je l'ai regardé, on s'est regardé et on s'est séparé ; le genre brève rencontre, un instant magique.

Au départ du 17, j'ai pris mon temps, je pouvais : personne devant, personne derrière ; ce n'est pas souvent que l'on peut se permettre d'admirer le paysage avec la surface de l'étang qui scintillait de mille feux à peine troublée par les culbutes de quelques canards.

Je pris même le temps de m'asseoir et c'est alors que je remarquai un héron, à peine dissimulé dans des grandes herbes le long de la berge. Quel calme !

Je me décidai enfin, après cette petite pause chargée de poésie, à terminer mon parcours.

Lorsque je quittai le green du 18, j'étais à +6 ; J'avais battu mon record ; dommage que personne n'était présent mais tant pis ; en fait, j'aurais pu sauter de joie, mon record était de +9 ; mais non ; j'esquissai un sourire et je rentrai, seul.

Étendu sur mon canapé, j'ai ouvert les yeux, je me suis étiré ; j'étais bien, reposé ; j'allais pouvoir retourner au jardin.

Bon confinement à tous ! Et si le golf vous manque (ou autre chose) faites une petite sieste !"

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